Depuis janvier 2024, l’exemption de visa pour les séjours touristiques de moins de 90 jours au Kenya n’existe plus pour les ressortissants européens. Désormais, l’obtention d’une autorisation électronique de voyage (ETA) est obligatoire, même pour les courts séjours. Cette procédure concerne aussi les enfants et les personnes en transit.Les conditions d’éligibilité varient selon la nationalité et le motif du séjour. Certains voyageurs doivent présenter des pièces justificatives spécifiques, et le délai de traitement peut fluctuer en fonction de la période de l’année. Les erreurs dans le formulaire entraînent le rejet immédiat de la demande.
Voyager au Kenya : faut-il un visa et pour qui ?
Depuis janvier 2024, tout a changé à l’arrivée sur le sol kényan. Le visa classique a disparu au profit de l’autorisation de voyage électronique (AVE/ETA). Chacun doit désormais respecter cette formalité, qu’il voyage par curiosité, pour affaires, ou simple escale.
Un détail qui a son poids lors des préparatifs : les mineurs de moins de 16 ans échappent à cette règle. Pas d’AVE/ETA pour eux, mais pour tout adulte ou adolescent à partir de 16 ans, la demande est non négociable. Certaines nationalités bénéficient encore d’une dispense, mais la liste évolue : mieux vaut vérifier avant chaque départ.
L’obtention de cette AVE/ETA est impérative avant d’embarquer, même pour les transits. Tout se passe en ligne : les documents doivent être en ordre, sans approximation. Les autorités kényanes se montrent intransigeantes sur cette formalité. Un oubli, une erreur, et le voyage peut tourner court avant même d’avoir quitté le sol européen.
Touristes, voyageurs d’affaire, adeptes du transit : tout le monde est logé à la même enseigne. Un Kenya tourné vers le numérique qui réclame rigueur et anticipation à ses visiteurs.
Panorama des différents types de visas disponibles
Le nouveau dispositif kényan a balayé l’ancien système, sans retour possible. Plus de visa classique, plus de e-Visa : l’unique porte d’entrée s’appelle désormais AVE ou ETA. L’obligation concerne tous les voyageurs sauf les mineurs de moins de 16 ans ou les personnes explicitement exemptées. Chaque visiteur doit passer par le formulaire officiel, sans exception.
Cette demande unique coûte 35 dollars américains, offre 90 jours sur le territoire, et s’applique à une seule entrée. Si le retour ou le transit exige une nouvelle visite, il faudra reprendre la démarche. Pour simplifier la demande, certaines sociétés francophones assistent les voyageurs : elles aident à éviter les fautes ou les oublis, notamment pour ceux qui ne sont pas à l’aise avec l’anglais.
Le temps où l’on obtenait son visa à l’aéroport ou à l’ambassade appartient au passé. Désormais, c’est en ligne ou rien. Le Kenya applique la règle à tous les motifs : tourisme, déplacement pro, visite de proches, toutes les démarches sont uniformisées, en général traitées sous trois à cinq jours ouvrés.
Quelques repères pour naviguer entre les différentes options mises en place :
- AVE/ETA : indispensable pour tourisme, affaires, transit, séjour familial (entrée unique, 90 jours, 35 $US)
- Exemptions : seuls les mineurs de moins de 16 ans et certaines nationalités (à vérifier précisément)
- Sociétés privées : accompagnement à la demande pour un dossier sans faute
Le visa East Africa Tourist, qui offrait jadis la liberté de passage entre Kenya, Ouganda et Rwanda, n’est plus délivré par Nairobi. La nouvelle procédure s’impose à tous.
Quels documents et conditions pour une demande réussie ?
Un dossier solide évite bien des déceptions au moment du contrôle. La pièce centrale : un passeport valable au moins six mois après la date prévue de sortie du Kenya. Ce point, fréquemment sous-estimé, cause chaque année de nombreux blocages.
Autre incontournable : une photo d’identité récente et de qualité, prête à être téléchargée. Photo sur fond neutre, visage bien dégagé, le tout numérisé. Pour mémoire, chaque demandeur doit également fournir un billet d’avion aller-retour ou une preuve concrète de réservation.
Selon votre projet de séjour, les pièces diffèrent. Tourisme : une réservation d’hôtel ou une attestation d’hébergement. Voyage professionnel : lettre d’invitation d’une entreprise kényane, extrait d’immatriculation de la société, carte de visite du demandeur.
Pour rendre la préparation plus claire, voici ce que le dossier doit contenir :
- Passeport dont la date de validité dépasse de 6 mois la date de sortie prévue
- Photo d’identité numérique (fond neutre, nette, récente)
- Billet d’avion aller-retour ou attestation de réservation solide
- Preuve d’hébergement pour les séjours touristiques
- Déplacement professionnel : lettre d’invitation, justificatif d’enregistrement société kényane, carte de visite
Pour les moins de 16 ans, aucune demande d’AVE/ETA n’est exigée. Avant de constituer votre dossier, vérifiez soigneusement la liste actualisée des pays dispensés pour éviter une mauvaise surprise. Toutes les pièces doivent s’afficher clairement et être rédigées en anglais ou traduites par un professionnel si besoin.
Conseils pratiques pour obtenir facilement votre visa et préparer sereinement votre séjour
L’anticipation fait toute la différence pour décrocher sans stress son AVE/ETA et organiser un séjour serein. Préparez soigneusement vos scans : passeport, photo d’identité, preuves de réservation et justificatifs adaptés à votre situation. Le paiement se fait par carte bancaire pour un tarif unique de 35 USD, la validité étant de 90 jours pour un seul séjour.
S’y prendre tôt évite bien des contrariétés : comptez trois à cinq jours ouvrés en moyenne. Gardez un œil sur votre boîte mail, y compris les dossiers de spam, pour ne pas rater le feu vert officiel. Ceux qui préfèrent déléguer peuvent passer par un prestataire spécialisé, mais le choix reste personnel.
Quelle que soit la durée envisagée, pensez à souscrire une assurance voyage couvrant les imprévus médicaux, l’hospitalisation, l’assistance et l’éventuel rapatriement. Le Kenya réserve des contrastes et ne fait pas semblant sur le plan des risques : éviter certaines régions frontalières, faire attention en ville, c’est sécuriser le voyage.
Côté transport, donner la priorité aux taxis officiels, aux navettes d’hôtels et aux transferts privés limite les surprises désagréables. Les matatus et boda-boda ont leur folklore, mais la sécurité n’est pas toujours au rendez-vous. Rangez vos papiers importants en lieu sûr, ne portez pas d’objets de valeur ostentatoires et limitez le liquide : ces habitudes simples rendent le séjour plus paisible.
Un voyage au Kenya se prépare sans improviser. Mais au bout du processus, c’est une Afrique authentique, intense et précieuse qui attend, prête à se dévoiler à ceux qui affrontent les formalités sans faiblir.


